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Depuis toujours les liens entre cinéma et peinture existent. Les deux principaux arts visuels ne peuvent nier les passerelles qui les réunissent et les font dialoguer l'un avec l'autre depuis un siècle.
De Fritz Lang à Peter Jackson, du cinéma muet à la révolution technologique actuelle, le cinéma aime à s'inspirer des grands peintres, mais le contraire existe également et nombre de peintres ont construit leurs références sur des images cinématographiques.
En ce début d'année, Peter Jackson nous propose « Lovely Bones », thriller oscillant entre autopsie d'un crime horrible et révoltant et parcours initiatique d'une adolescente prisonnière des limbes où elle devra trouver les clés, et la force, du pardon pour pouvoir laisser derrière elle ce que fut sa vie...
A la faveur de scènes fantasmagoriques, Jackson nous dit ses passions visuelles et notamment son hommage au surréaliste René Magritte. Déjà, en 1996, avec « Heavenly Creatures » il nous entraînait dans un univers fourmillant, véritable symphonie poétique servant à illustrer des espaces intérieurs et personnels, abstraits, plus souvent abordés en littérature qu'au 7ème art.
Sa compatriote, Jane Campion, fait aussi partie de ces cinéastes ayant un véritable amour pour la peinture (qu'elle a d'ailleurs étudiée durant ses années universitaires). Mais chez elle, la peinture n'illustre pas un monde imaginaire, mais sert plutôt à donner au monde réel une poésie nouvelle qui nous force à le regarder plus attentivement.
Dans son film le plus célèbre à ce jour, « La Leçon de Piano », elle se servit de nombreuses références picturales, notamment à Vermeer, Khnopff ou Chardin pour construire sa représentation visuelle de la Nouvelle-Zélande des Maoris au siècle dernier. Dans la délicatesse de l'image, dans les poses des acteurs, dans la lumière extrêment travaillée, c'est toute la peinture européenne du XVIIIe siècle qu'elle revisite !
Bien avant ces réalisateurs modernes, le cinéma, à ses débuts, connut un temps où conjointement à la peinture, il faisait route vers la modernité, notamment, à travers l'expressionnisme.
Conçu comme l'illustration visuelle de sentiments exacerbés, ce mouvement artistique (il est également présent en littérature) se retrouva donc aussi bien sur les toiles que sur les écrans des premières salles de cinéma.
D'Edvard Munch, peintre danois qui mit en image la souffrance intérieure de la solitude indicible, notamment à traver son oeuvre la plus célèbre « Le Cri » à Egon Schiele, artiste autrichien obsédé par les corps où les stigmates de la douleur sont gravés dans les chairs, en passant par Oskar Kokoschka qui revisita le naturalisme de Dürer sous un angle sombre et pessimiste pour ne plus laisser échapper de l'être humain que ses râles et ses plaintes, la peinture expressionniste s'ingenia à nous décrire le malheur comme un passage obligé de toute destinée.
Au cinéma, c'est surtout en Allemagne que ce mouvement se trouva représenté, notamment par Fritz Lang (« M le Maudit » ou encore « Metropolis ») et F.W. Murnau. En 1922, ce dernier adapta l'histoire de Dracula sous le titre de Nosferatu. Le film, qui puise aussi beaucoup dans le romantisme (et fait référence à l'oeuvre de Caspar David Friedrich, chef de file de la peinture romantique allemande), est une illustration constante de l'expressionnisme, aussi bien dans le personnage central d'Orlok (le comte maudit), dans les décors du chateau abandonné sur une lande inhospitalière, que dans le travail réalisé techniquement sur la pellicule, fort contrastée, où l'utilisation de l'image en négatif (qui assombrit le ciel et blanchit les paysages) donne au film un visuel époustoufflant qui influença considérablement bien des réalisateurs européens, jusque dans les années 50.
Très loin de cette interprétation du roman de Bram Stoker, Francis Ford Coppola illustra lui aussi le célèbre personnage de Dracula.
Il ne manqua pas de faire référence au film de Murnau en choisissant comme appui visuel l'oeuvre de Gustav Klimt, le symboliste viennois (qui fut à la fois le tenant de l'art nouveau et l'inspirateur des expressionnistes). Que ce soit par l'intermédiaire des décors, des costumes mais aussi par les poses et attitudes de ses personnages, Coppola puisa chez Klimt pour concevoir un nouveau Dracula, 70 ans après Murnau, et le plonger dans une nouvelle symphonie expressioniste, plus lumineuse, plus sanglante, mais tout aussi pessimiste !
Dans les années 70, quand le cinema eut assez grandi pour inventer sa propre mythologie et devenir ainsi un art à part entière, certains peintres commençèrent à nourir leurs univers d' images en cinnémascope.
Ainsi Monory ou Valtat (et la plupart des peintres du Pop Art ou issus des mouvements picturaux qui en découlèrent) empreintèrent au 7ème art des cadrages, des allégories, des raccourcis qui lui étaient propres pour fonder (ou refonder) leur art et nous offrir une nouvelle narration de notre monde où l'image était devenue reine, et où les symboles étaient désormais véhiculés sur grand écran.
© Textes & Photos: Natacha PELLETIER pour PASSION ESTAMPES
Collection artistique
Sur beaux papiers
16 modèles
Chics et robustes
écharpes et carrés
étuis à lunettes...
d'après des oeuvres
bois laqué etc...
sur chassis bois
10 modèles
café, thé
Artis Orbis
à champagne, à vin
en verre et porcelaine
Artis Orbis
1000p, 1500p, 2000p
cartes doubles
Collection dorée
2 modèles
& Plaids
et photophores
en bois
en métal
"Le baiser"
de Gustav Klimt
"Le baiser de Klimt"
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