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Né dans la foulée du dadaïsme et de la psychanalyse, le surréalisme est l'un des mouvements artistiques les plus importants du XXe siècle. D'Appolinaire, qui redéfinit le rôle du poète dans l'expression de sa vérité, à Breton, qui tente de codifier l'absolue liberté du verbe, de Magritte, qui requalifie l'objet, à Dali qui réinvente l'artiste, les surréalistes ont occupé le devant de la scène artistique pendant plus de trente ans, croisant Cocteau et Picasso, empruntant à Jarry ou Lautréamont, naviguant dans le sillage du Bateau Ivre de Rimbaud...
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Le surréalisme (le mot est attribué à Appolinaire s'extasiant devant les décors créés par Picasso pour Parade de Jean Costeau) naît à l'aube des années 20, dans le sillage parisien du dadaïsme.
Mais c'est André Breton, en 1924, avec son « Manifeste du surréalisme », qui pose les bases du mouvement, le définit, rend hommage à l'imagination, met en cause le réalisme et glorifie une attitude artistique toujours à l'écoute du rêve, sans les barrières imposées par la société, la religion ou la morale.
En peinture, Giorgio De Chirico est le premier grand représentant du surréalisme. Appolinaire disait de lui « L'art de De Chirico n'a point de rapport avec celui des peintres qui se sont révélés ces dernières années. Il ne procède ni de Matisse ni de Picasso, il ne vient pas des Impressionnistes. ».
C'est cette modernité étonnante de l'oeuvre de l'italien où la peinture fait référence aussi bien à l'Antiquité qu'à l'idée du départ (les trains, les gares), à la science qu'aux désirs, même non conscients, qui fascine, ou rebute, chez ce peintre. Des images venues de nulle part, où le quotidien converge avec l'inhabituel, sont jetés sur la toile, telles des impressions de « déjà rêvé ».
En découvrant le « Chant d'Amour », réalisé par De Chirico en 1914, soit 10 ans avant la publication du manifeste de Breton, René Magritte dira voir pour la première fois la pensée d'un peintre sur la toile.
Magritte est évidemment au coeur du surréalisme. Son approche de la place et du rôle de la représentation (qui n'est pas la restitution du réel mais juste l'interprétation de celui-ci par l'artiste) dans l'évolution de la société est resté au centre des interrogations sur le rôle amplificateur de l'image et notre rapport (soumis ou non) à sa véracité.
Le parcourt d'Yves Tanguy, peintre français naturalisé américain durant la seconde guerre mondiale, est très représentatif de l'évolution du surréalisme, et des divers courants qui l'animèrent. Si ses premières oeuvres (années 20) rejoignent les préoccupations de Joan Miro sur le langage énigmatique et universel des signes, celles des années 30 sont plus en rapport avec le travail de Dali, tandis que les oeuvres des années 40 et 50 préfigurent les réflexions entreprises par des artistes comme Roberto Matta ou Wilfredo Lam.
Salvador Dali est une figure clé du mouvement et le surréaliste le plus célèbre de l'histoire de la peinture. De sa rencontre avec Bunuel à son adhésion aux écrits de Breton, de sa revisitation de Millet (peintre conformiste du XIXe siècle) aux montres molles, de sa fascination pour la gare de Perpignan (le centre du monde selon l'Espagnol) à son éloge de la paranoïa-critique, Dali, le beau parleur, plus théâral que la Goulue, aimant la provocation et la reconnaissance, a su décliner le surréalisme sous toutes ses formes et même au-delà, allant jusqu'à l'incarner à lui seul pour une bonne partie du grand public !
Pourtant, loin des folies de Dali et loin de son engouement pour la célébrité, les surréalistes nous ont aussi légué un message universel qui est la glorification de l'amour, qu'ils voyaient comme l'ultime rempart de l'homme face à la déshumanisation de la société, à la violence (les deux guerres mondiales), au fascisme sous toutes ses formes et à la mécanisation de la pensée. Paul Eluard, grand compagnon de route de Breton l'exprimait ainsi, en 1945 dans "Poésie ininterrompue" :
© Textes & Photos: Natacha PELLETIER pour PASSION ESTAMPES
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